Natation
Eau libre : quelques conseils pour nager en toute liberté
Par Sybille Pluvinage
Publié le 25 août 2017
Thématiques: Natation
Il y a quelques semaines, avait lieu la 63ème Traversée internationale du lac Saint-Jean, une course en eau libre de 32 kilomètres. Avec la multiplication des épreuves de natation en lac, rivière ou mer, et notamment depuis l’entrée du 10 kilomètres en eau libre aux Jeux Olympiques de 2008, les adeptes deviennent de plus en plus nombreux. Mais avant de se jeter à l’eau, voici quelques éléments à ne pas négliger pour bien se préparer.
- Source: la Traversée du lac St-Jean inc.
S'adapter à l'environnement
Le passage de l’entrainement en piscine à un en eau libre peut en saisir plus d’un. En effet, l’eau, souvent plus froide et trouble, est susceptible d’augmenter le niveau de stress. Le fait aussi de s’éloigner des berges peut être déstabilisant. Et c’est sans compter les possibles crampes qui surgissent ou les vagues qui brouillent le champ de vision. En bref, l’important est de ne pas paniquer. Comment? En s’habituant graduellement à ce nouvel environnement. Commencez par vous faire escorter en bateau par un coéquipier. Vous pouvez aussi vous munir d’une bouée torpille qui ne vous gênera pas dans vos mouvements mais qui peut s’avérer très utile au milieu d’une étendue d’eau. Enfin, débutez vos entrainements par de courtes distances, quitte à faire des allers-retours de la berge.
- Photo: Todd Quackenbush - Unsplash
Savoir s'orienter
Tous ces éléments – températures froides, manque de visuel du fond de l’eau, vagues, courants, etc. – contribuent à désorienter le nageur. Il s’agit donc de savoir avant tout bien se repérer tout en nageant de façon constante et efficace. Pour ce faire, sortez la tête de l’eau juste assez pour regarder devant vous tous les 4 ou plus coups de bras. Ne déstabilisez pas votre nage en levant la tête trop haute!
- Source: boutique Courir
S'équiper adéquatement
Combinaison isothermique : l’eau étant souvent fraîche au Québec, il peut être plus agréable de se munir d’une combinaison isothermique. En plus de vous tenir au chaud, elle a l’avantage de flotter. Prenez soin toutefois de bien la choisir : trop petite, vous serez mal à l’aise, trop grande, l’eau et l’air s’introduiront entre vous et la combinaison. Dans tous les cas, le mouvement est moins fluide. Il faut donc s’y habituer.
Bouée torpille : comme mentionné ci-dessus, ce genre de bouée se révèle essentiel lors de vos entraînements en solo. Même un bon nageur peut se retrouver au dépourvu en eau libre : il suffit que l’on avale la tasse pour que la panique s’installe!
Lunettes de natation : en plein air, munissez-vous de lentilles teintées ou photochromiques pour ne pas être ébloui par le soleil.
Casque de bain : là encore, pour vous protéger du froid, un casque de silicone est utile.
Lubrifiant : pour mieux mettre et enlever votre combinaison tout en vous protégeant contre les plaies causées par le frottement, étalez du lubrifiant sur votre cou, épaules, poignets et jambes. Certains nageurs s’enduisent même intégralement en guise de combinaison isothermique.
Allez, tous à l’eau!